Je m'aime... un peu, à la folie, tant et plus... c’est plus satisfaisant à bien des égards !… SILENCE. INTERIEUR NUIT. Je hais les autres. Je les hais véritablement. Seule ma compagnie sied correctement à ma main et à mon cerveau. Le matelas est souple, la lumière éteinte, le cerveau en effusion. Je gis de tout... Lire la Suite →
Marcelin
Marcelin a enfoui dans sa mémoire un lourd secret jusqu’à l’oublier. Mais le destin peut disposer parfois d’un révélateur cruel… TOUT LE MONDE n’a pas la chance d’être né fils de riches quincailliers-bazar disparus en mer aux abords de Venise lors d’une croisière à six cent cinquante euros la semaine.À dix-huit ans et un jour,... Lire la Suite →
Vanités
Viande morte pour Noël Glacial, l’atmosphère du repas répond à l’actualité de ce Noël 89… LE TELEPHONE A L’OREILLE, la Fille regardait par la fenêtre. La rue brillait de décorations, on avait suspendu des couronnes et des guirlandes. Des chants de Noël s’échappaient des haut-parleurs accrochés aux lampadaires. Etrangère à cette effervescence, elle grignotait l’ongle... Lire la Suite →
Les Épluchures
Un jour après un jour… puis un geste après un geste… des choses minuscules… dont la somme fait une vie… Quand elle prépare le repas, elle met les épluchures dans un grand saladier en plastique posé à côté de l’évier. Puis, elle prend le récipient, met ses vieux chaussons pour le dehors et vient jeter... Lire la Suite →
Le Pont
Durant la canicule, un fils, tueur de profession, se voit obliger de garder sa mère mourante… Il fait chier son serin. Il ne tient pas en place, il sautille comme un con, tombe de son perchoir, se couche sur le côté, se redresse puis saute encore, on dirait qu'il va crever aussi, il me donne... Lire la Suite →
Rabbit Run
La fin tragique de Gustave, un amour de lapin nain à son Papa… Une dame, derrière les cages vitrées des animaux, nous a présenté les pensionnaires du moment. J’en ai repéré un, qui me faisait rire, avec ses oreilles en berne. La vendeuse m’a précisé que c’était un lapin bélier, une espèce particulièrement calme. Le... Lire la Suite →
Popa
Rassembler deux solitudes et des océans de malheur n’a jamais permis de construire le bonheur. A moins que… Elle disait Popa en laissant traîner sa voix nasillarde sur le o comme si elle en suçotait la rondeur. Ses yeux de chat clignaient dans le soleil et le vent soulevait sa frange trop sérieuse. Elle devait avoir deux ans, peut-être trois.... Lire la Suite →