Cuissage

Un patron à la main baladeuse, des ouvrières soumises, une contremaitresse jalouse… les ingrédients d’un drame…   

Encore une nouvelle. Jeune, fraîche et jolie, comme toutes les autres. C’est ainsi que Massimo les aime. Petites, bien faites, la taille fine et les hanches rondes. La nouvelle arbore une jupe courte de couleur moutarde qui met ses formes voluptueuses en valeur. Mais on remarque surtout ses yeux, noirs comme braise, un regard très intense. Un regard excitant. Celle-là est du genre à savoir ce qu’elle veut, ça ne fait aucun doute, pense Lidia, qui l’observe du coin de l’œil. Elle guette surtout la réaction de Massimo. Fidèle à lui-même, il la dévore du regard, l’œil gourmand. Il ne mettra pas longtemps à trouver un prétexte pour faire courir ses doigts dodus sur la nuque de la nouvelle arrivante, c’est certain. Il doit déjà être en train de l’imaginer dans son lit. […]

Le patron vieillissant de cet atelier textile lombard se cache à peine quand il viole ses ouvrières jusqu’au jour où… Un rappel salutaire d’une réalité à l’heure de l’après Me Too.

Cuissage, Karine Macarez, collection Noire Sœur, 299 €

EAN 9791023409734

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